Les jihadistes françaises pourront être jugées en Syrie
La France pourrait accepter que les femmes françaises jihadistes soient jugées en Syrie si les conditions d’un procès équitable sont assurées. C’est ce qu’a dit en substance le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux sur RMC et BFMTV. Ce dernier a précisé que cette option concerne les Françaises arrêtées dans le "Kurdistan syrien et dans la partie kurde de la Syrie". Récemment, la jihadiste française Émilie König, 33 ans, recruteuse pour Daech avait émis le souhait d’être jugée en France après avoir été capturée par les forces kurdes. Une autre jihadiste avait également demandé un rapatriement et un procès en France. Dans l’Hexagone, la possibilité de juger les jihadistes partis dans les zones de combat dans leur pays divise toutefois l’opinion. Beaucoup estiment qu’ils doivent rester dans les pays où ils se trouvent.