L’Algérie adopte une nouvelle Constitution controversée
L’Algérie dispose d’une nouvelle Constitution. Le projet, adopté hier 7 février par la majorité des députés, vient avec quelques changements, dont certains ont été très critiqués. Parmi les nouveautés, la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux, une disposition déjà en vigueur avant sa suppression en 2008 par le président Bouteflika qui voulait briguer un troisième mandat. Selon le nouveau texte, le président actuel pourra se présenter lors des prochaines élections prévues en 2019, ce qui pourrait lui offrir un cinquième mandat ! Autre disposition très critiquée, l’interdiction faite aux binationaux d’occuper de hauts postes dans la fonction publique. Cette mesure toucherait des centaines milliers de Franco-Algériens. Par ailleurs, la langue berbère (le tamazight) bénéficie désormais du statut de "langue officielle". La Constitution précise toutefois que l’arabe demeure la langue officielle de l’Etat.