Justice : Des projets mal ficelés
Le ministère de la Justice est également épinglé par la Cour des comptes pour certains de ses investissements. Le département ne maîtrise pas ses besoins lorsqu’il mise dans certains projets, "ce qui a abouti à l’abandon de ces derniers après engagement de dépenses importantes", explique la juridiction. À titre d’exemple, les travaux du tribunal de commerce de Rabat ont été abandonnés après paiement des honoraires de l’architecte, du bureau d’études, du bureau de contrôle ainsi que ceux du laboratoire. Même constant pour le centre d’archives à Salé et le tribunal de première instance de Ben Ahmed. Pire, des projets sont lancés sans même avoir terminé les études préalables ou sans l’assainissement de la situation foncière des terrains. Dans ce cas de figure, les contrats d’architecte et des bureaux d’études et de contrôle du tribunal de première instance à Tanger ont été annulés, après paiement de plus de 1,85 million de DH.