Enquête sur Al Hoceima : Une fuite qui dérange
Bien que le rapport officiel du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) sur les événements à Al Hoceima ne soit pas encore publié, une fuite partielle du document suscite déjà la polémique. Successivement, le CNDH et la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) ont réagi au contenu partiel du rapport dans lequel de prétendus cas de torture contre les détenus seraient mentionnés. Pour le CNDH, il n’en est rien. L’instance se dit étonnée de "l’utilisation unilatérale de certaines parties d’un document interne pour tirer des déductions non conclues par les deux experts chargés par le Conseil d’apporter une preuve évidente quant à l’exposition à la torture de ces détenus".
Du côté de la DGSN, on balaie également d’un revers de la main les allégations de torture à l’encontre des policiers. La direction estime que ces accusations n’ont pas lieu d’être, car elles sont basées sur un document partiel et non officiel. Elle promet toutefois de réagir une fois que le rapport final lui sera transmis via les canaux officiels.