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Diapo - Fès/Fuite de gaz à Webhelp : Un incident évitable ?

Par L'Economiste| Le 10/03/2017 - 12:25 | Partager
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Nouveau rebondissement dans l’affaire de la fuite de gaz survenue, hier, dans l’un des quatre sites (n°3) du centre d’appel Webhelp à Fès (Voir "Diapo/ Fuite de gaz dans un centre d'appel à Fès"). Un incident qui, rappelons-le, serait dû à un défaut de climatisation, d’après les premiers éléments de l’enquête. En effet, l’odeur du gaz répandue au sein du bâtiment où travaillent plus de 400 personnes a provoqué évanouissement et asphyxie de 57 personnes. Toutes ont quitté l’hôpital El Ghassani en fin de soirée après avoir reçu les soins nécessaires. Ce vendredi, une téléopératrice sous couvert d’anonymat revient sur ce qui s’est passé. Pour elle,"l’incident aurait pu être évité". En fait, "l’odeur du gaz répandue au sein du centre avait été sentie tôt dans la journée du 9 mars, mais un responsable nous a formellement interdit de quitter nos positions, sous peine d’un licenciement immédiat". "C’est une collègue enceinte qui avait senti en premier l’odeur. Mais on lui a refusé de quitter son poste en raison du flux des communications, jugé très important ce jeudi", rapporte notre source. Une autre source affirme que les employés ont repris l’activité à 16h. "Ils ont alors ouvert les fenêtres, chose qui n’est pas autorisée dans le règlement de Webhelp".

Du côté de la direction de l’établissement, aucune explication officielle "n’est autorisée". Un dirigeant français s’est limité de dire qu’il ne s’agit pas d’une fuite de gaz butane et qu’une enquête est en cours. Signalons que plusieurs éléments de la police scientifique et technique, gendarmerie royale et militaires, se sont enquis des installations de la climatisation du bâtiment. "Installations qui seraient vieilles et sans surveillance", constate un responsable technique des services communaux. Notons enfin qu’à l’heure où nous rédigeons ces lignes, une voiture de police campait devant le centre d’appel. Le chef de cercle et le Caïd de l’arrondissement d’Agdal aussi.

Y.S.A.